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He Comes
03:35
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Soleils Couchants (live)
04:19
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Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Quelquefois, sous les plis des nuages trompeurs,
Loin dans l'air, à travers les brèches des vapeurs
Par le vent du soir remuées,
Derrière les derniers brouillards, plus loin encor,
Apparaissent soudain les milles étages d'or
D'un édifice de nuées !
Et l'œil épouvanté, par delà tous nos cieux,
Sur une île de l'air au vol audacieux,
Dans l'éther libre aventurée,
L'œil croit voir jusqu'au ciel monter, monter toujours,
Avec ses escaliers, ses ponts, ses grandes tours,
Quelque Babel démesurée !
Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
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8. |
He Comes (live)
03:35
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Like flowers in the tracks of loss
Like treading water
He comes
Like ailment in the veins of love
Like the death of a child
He comes
Amidst the brooding trail to dust
He comes
A promise bred to exceed trust
He comes
Within the vale of our escape
He comes
Beyond these walls, a winding way
He comes
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9. |
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Je ne veux pas que l'on m'enterre
Entre sentiers et sillons
Toucher l'éternité sédentaire
N'est pas de mes ambitions
Ni aucun lieu ni aucune terre
De Normandie jusqu'en Roussillon
N'aura ce qu'il faut pour me plaire
Ou faire changer ma décision
Mais que l'on jette mes cendres en la mer
Qu'elles s'y noient en tourbillons
Ou que le vent les disperse dans les airs
Les nuages pour derniers compagnons
Je ne veux pas de monuments amers
De cimetière pour dernier horizon
De mon bref passage dans l'univers
Restera une trace au terme de ma mission
Mais que l'on jette mes cendres en la mer
Qu'elles s'abîment dans les tourbillons
Ou que le vent les disperse dans les airs
Les nuages seront mes derniers compagnons
Seulement alors que je serai poussière
De nuage ou bien chu dans gouffres profonds
Pourrais-je enfin me noyer dans les rêves
Et sombrer serein dans un sommeil sans fond
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10. |
Persephone (live)
06:30
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